Laurent Lafolie, U⋂.11, 2023
superposition de 11 visages
impression jet d’encre pigmentaire charbon sur 11 fils de soie naturelle
cadres à tisser et encadrement en hêtre
pièce unique – 105 x 82 x 15 cm – épuisée
Laurent Lafolie, U⋂., 2023
superposition de 5 visages
impression jet d’encre pigmentaire charbon sur 5 fils de soie naturelle
pièce unique – 105 x 82 x 15 cm – épuisée
Laurent Lafolie, U⋂.5, 2023
superposition de 5 visages
impression jet d’encre pigmentaire charbon sur 5 fils de soie naturelle
pièce unique – 105 x 82 x 15 cm – épuisée
Si la littérature et la musique font naître en nous de nombreuses images sans qu’il soit besoin de les solliciter, la photographie est tenue quant à elle d’exprimer l’indicible par le visible. Laurent Lafolie se tient à la lisière de cette contradiction en construisant des images dont la matérialité ténue – elles tiennent littéralement sur un fil – prend forme et figure à mesure que le visiteur les approche. C’est structurellement par l’absence de matière que Lafolie explore le point d’apparition d’une image dans le regard de celui qui la contemple. L’identité de chaque visage se perd alors dans la somme des images pour recomposer autant de portraits-fiction permis par les variations optiques et des effets
d’hologramme.
Le ∩ du titre de cette série se lit à la fois comme le N alphabétique et comme le signe mathématique « inter ». Ces deux signes inversés manifestent l’intersection entre tous ces visages, le mouvement du fil croisant plusieurs trajectoires et conduisant l’œil du regardeur à se déplacer et à faire sa propre mise au point. Une expérience qui traduit la quête paradoxale de l’artiste : atteindre l’universalité du visage en le diffractant dans une infinité d’autres possibilités.
Laurent Lafolie, série .blanc, 2023
tirage sur papier coton gravé
encadrement entre deux verre en hêtre massif, verre antireflet
édition de 5 (+2EA) – 32 x 26 x 5,5 cm
Laurent Lafolie, #01, série .blanc, 2023
tirage sur papier coton gravé
encadrement entre deux verre en hêtre massif, verre antireflet
édition de 5 (+2EA) – 32 x 26 x 5,5 cm
Laurent Lafolie, #02, série .blanc, 2023
tirage sur papier coton gravé
encadrement entre deux verre en hêtre massif, verre antireflet
édition de 5 (+2EA) – 32 x 26 x 5,5 cm
Laurent Lafolie, #03, série .blanc, 2023
tirage sur papier coton gravé
encadrement entre deux verre en hêtre massif, verre antireflet
édition de 5 (+2EA) – 32 x 26 x 5,5 cm
Laurent Lafolie, #04, série .blanc, 2023
tirage sur papier coton gravé
encadrement entre deux verre en hêtre massif, verre antireflet
édition de 5 (+2EA) – 32 x 26 x 5,5 cm
Laurent Lafolie, #05, série .blanc, 2023
tirage sur papier coton gravé
encadrement entre deux verre en hêtre massif, verre antireflet
édition de 5 (+2EA) – 32 x 26 x 5,5 cm
Laurent Lafolie, #06, série .blanc, 2023
tirage sur papier coton gravé
encadrement entre deux verre en hêtre massif, verre antireflet
édition de 5 (+2EA) – 32 x 26 x 5,5 cm
Conçu au coeur de l’hiver dans les Pyrénées « .blanc » joue avec l’écriture formée par les arbres et les roches noirs sur les masses blanches neigeuses de la montagne.
Les images de cette série ont été gravées par brulure laser dans l’épaisseur même du papier comme l’étaient autrefois les canivets, une technique de ciselage en vogue aux XVIIe et XVIIIe siècles puis reprise mécaniquement lors des siècles suivants.
Cette dentelle de papier lisible grâce au contraste formé par l’opacité et la transparence du support – ici composée d’une multitude de points brûlés puis blanchis – relie avec précision l’imbrication des formes obscures et lumineuses des images.
Références des œuvres
2023 – Concordances, Galerie Binome, Paris
Laurent Lafolie, 8∞, 2023
8 photographies N&B à la chambre 4×5 inch
sur plaques de porcelaine émaillée – 9 x 12 cm
empilement sur plots transparents en silicone
édition de 5 (+3EA)
Laurent Lafolie, 8∞, 2023
8 photographies N&B à la chambre 4×5 inch
sur plaques de porcelaine émaillée – 9 x 12 cm
empilement sur plots transparents en silicone
édition de 5 (+3EA)
Références des œuvres
2023 – Concordances, Galerie Binome, Paris
Laurent Lafolie, SCOPE, 2023
microphotographie, tirages platine-palladium 600×800 mμ avec la collaboration de Vincent Studer
boîte de 7 lames (2,6 x 7,6 cm) – 9 x 21 x 3 cm
édition de 7 (+3EA)
Laurent Lafolie, SCOPE, 2023
microphotographie, tirages platine-palladium 600×800 mμ avec la collaboration de Vincent Studer
boîte de 7 lames (2,6 x 7,6 cm) – 9 x 21 x 3 cm
édition de 7 (+3EA)
Laurent Lafolie, SCOPE, 2023
microphotographie, tirages platine-palladium 600×800 mμ
avec la collaboration de Vincent Studer
dispositif de lecture, microscope avec écran intégré
L’expérimentation, le développement de nouvelles formes et de nouveaux supports de l’image sont constitutifs du travail de Laurent Lafolie. La maîtrise du tirage au platine lui permet des formats hors norme tels ceux réalisés pour Bamiyan de l’artiste Pascal Convert. A l’opposé, SCOPE, dernier ensemble réalisé en collaboration avec Vincent Studer, chercheur en neurosciences au CNRS, exerce ses facultés dans l’infiniment petit.
Depuis sa collection de visages, Lafolie prélève dans un premier temps une image-source qu’il associe à d’autres figures pour en générer de nouvelles. De ces images et à l’aide d’instruments scientifiques, il parvient ensuite à réaliser sans doute les plus petits tirages au platine-palladium jamais réalisés, 600x800mµ. Fixées sur des lames de microscope, les images ne sont visibles par le spectateur que par leur manipulation et un réglage sous une lentille agrandissante.
Le terme scope désigne l’ensemble des taches qui sont dans la définition du rôle de quelqu’un. Les séries obtenues composent chacune la déclinaison d’un même visage, telle la multiplication d’une cellule sous l’action de diverses influences. Ces variations marquent tout à la fois la persistance d’une identité et les changements à l’œuvre au cours d’une existence.
Dans L’Etat d’incertitude (2002), le metteur en scène Claude Régy écrit « il s’agit de travailler sur tout ce qu’un corps émet qui n’est pas forcément visible et qui ne passe pas forcément par l’échange direct […] Des particules suspendues nous attendent. Nous respirons les forces du vide […] Il y a l’autre nous-mêmes… Et il y a l’autre que nous-mêmes. » En ce sens, SCOPE construit dans l’œuvre de Lafolie une nouvelle manière d’engager le cheminement du regard pour permettre l’apparition de l’image, saisir la relation entre le visible et l’invisible.
Laurent Lafolie, sans titre #01, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
édition de 2 – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #01, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
édition de 2 – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #01, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
édition de 2 – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #02, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #03, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique (+2EA) – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #04, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique (+1EA) – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #05, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique (+2EA) – 33 x 24 x 6 cm – épuisée
Laurent Lafolie, sans titre #06, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique (+1EA) – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #07, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique – 33 x 24 x 6 cm – épuisée
Laurent Lafolie, sans titre #08, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #09, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique (+1EA) – 33 x 24 x 6 cm
Laurent Lafolie, sans titre #10, série Lalettre, 2022
Lithophanie, plaque de porcelaine, double gravure et cuisson à haute température
encadrement boîte en hêtre, dispositif d’éclairage LED, transformateur intégré et variateur avec télécommande
pièce unique – 33 x 24 x 6 cm – épuisée
L’écrivain Pierre Bergounioux décrit l’émancipation de l’écriture du signe qui renvoie à un objet (le hiéroglyphe) par un moment d’audace où l’homme a su fermer les yeux pour «écouter le souffle de l’esprit» et traduire par les combinaisons sonores de l’alphabet le monde dans sa diversité. Inspiré par ce moment inaugural presque magique, Lafolie réalise une série de dix visages les mains sur les yeux et rehaussés de lettres gravées. La lettre a dessine le contour du visage, lieu premier de l’expérience de l’altérité, la lettre b dessine les formes d’un geste, rappelant les mimétismes du hiéroglyphe ou du langage des signes. Le a qui se prononce alpha et b qui se prononce beta forment tous deux le mot alphabeta. « C’est sans doute l’acte le plus éblouissant de toute l’espèce humaine que le fait de noter avec deux douzaines de caractères les variations innombrables, infinies, inépuisables de la parole » (PB).
Le choix par Lafolie de la lithophanie, technique d’œuvre gravée sur une fine plaque de porcelaine translucide dont le motif se révèle par rétro-éclairage, permet par ailleurs une image en trois dimensions. La perception des images évolue aussi en fonction de l’intensité lumineuse que l’artiste fait varier à l’intérieur même du cadre. Laurent Lafolie reprend enfin le principe des points à relier qui permet la révélation progressive d’une image en reliant alphabétiquement des points avec des lettres.
Expositions
U∩ – solo show, Galerie Binome, Paris, 2023
Contre-culture dans la photographie contemporaine, en collaboration avec les éditions Textuel, Galerie Binome, Paris, 2022
Exo endo, Galerie Le Château d’Eau, Toulouse, 2022
Laurent Lafolie, I/I – Fil, 2020
2 tirages pur platine sur fil de soie naturelle continu, superposés
inclinés, fond et dos coton contrecollés sur double Dibond 3 mm
cadre et montants en chêne, verre antireflet 3mm
pièce unique dans une édition de 3 (+2EA) – 8 x 160 x 114 cm
Laurent Lafolie, I/I – Fil, 2020
2 tirages pur platine sur fil de soie naturelle continu, superposés
inclinés, fond et dos coton contrecollés sur double Dibond 3 mm
cadre et montants en chêne, verre antireflet 3mm
pièce unique dans une édition de 3 (+2EA) – 8 x 160 x 114 cm
Détail, Laurent Lafolie, I/I – Fil, 2020
Détail, Laurent Lafolie, I/I – Fil, 2020
Détail, Laurent Lafolie, I/I – Fil, 2020
Détail, Laurent Lafolie, I/I – Fil, 2020
Laurent Lafolie, I/I – Fil
vue d’exposition Les images intérieures, La Chapelle des Dames Blanches à La Rochelle, 2019
Laurent Lafolie, i|i.02 – Capture, 2019-21
capture d’écran analogique de 200 portraits réalisés à la chambre photographique
tirage par contact au platine-palladium sur papier coton
contrecollage sur Dibond 3 mm, cadre en bois blanc, verre antireflet 2mm
pièce unique selon une composition variable de portraits
133 x 106 cm
Laurent Lafolie, i|i.02 – Capture, 2019-21
capture d’écran analogique de 200 portraits réalisés à la chambre photographique
tirage par contact au platine-palladium sur papier coton
contrecollage sur Dibond 3 mm, cadre en bois blanc, verre antireflet 2mm
pièce unique selon une composition variable de portraits
133 x 106 cm
Laurent Lafolie, i|i.02 – Capture (porcelaine), 2022
tirage par émaillage aux émaux de platine et de palladium
sur plaque de porcelaine blanche
cumul de 150 visages a minima en 30 à 40 cuissons haute température à 1220°
châssis aluminium
pièce unique – 24 x 18 cm
Laurent Lafolie, i|i.02 – Capture (porcelaine), 2022
tirage par émaillage aux émaux de platine et de palladium
sur plaque de porcelaine blanche
cumul de 150 visages a minima en 30 à 40 cuissons haute température à 1220°
châssis aluminium
pièce unique – 24 x 18 cm
Laurent Lafolie, i|i.02 – Capture (porcelaine), 2022
tirage par émaillage aux émaux de platine et de palladium
sur plaque de porcelaine blanche
cumul de 150 visages a minima en 30 à 40 cuissons haute température à 1220°
châssis aluminium
pièce unique – 24 x 18 cm
Laurent Lafolie, i|i.02 – Capture (porcelaine), 2022
tirage par émaillage aux émaux de platine et de palladium
sur plaque de porcelaine blanche
cumul de 150 visages a minima en 30 à 40 cuissons haute température à 1220°
châssis aluminium
pièce unique – 24 x 18 cm
Laurent Lafolie, i|i.02 – Capture (porcelaine), 2022
tirage par émaillage aux émaux de platine et de palladium
sur plaque de porcelaine blanche
cumul de 150 visages a minima en 30 à 40 cuissons haute température à 1220°
châssis aluminium
pièce unique – 24 x 18 cm
Pour la série Capture, ici Capture 240, Laurent Lafolie fixe une feuille de papier sensibilisée au platine-palladium sur un écran très grand format. Des dizaines de visages photographiés depuis plus de 15 ans à la chambre photographique selon un même protocole, défilent ensuite l’un après l’autre sur cet écran durant prés de deux heures. Le visage obtenu correspond à la somme de tous les visages – entre 100 et 240 pour les œuvres produites à ce jour – enregistrés par le papier sensible.
Pour Capture porcelaine, Lafolie développe une même superposition de visages de sa collection par strates successives d’émaillage dans le corps de la porcelaine. Une seule face émerge de ce procédé lent et complexe durant lequel la porcelaine se reliquéfie à chaque cuisson. Cette figure est la manifestation ultime, et comme rescapée, de l’ensemble des visages stockés dans la matière.
Ce travail interroge le caractère utopique du portrait photographique, irréductible à la seule apparence extérieure, il touche au mystère de ce qui nous relie comme de ce qui nous distingue collectivement. Le philosophe Emmanuel Lévinas fait du visage le témoin de notre humanité et le lieu de la rencontre de l’autre, dans son dénuement, sa fragilité et sa mortalité. Ces visages sont la manifestation troublante d’un portrait anonyme saisi à la jonction du ressemblant, entre le singulier et le général, l’individuel et le collectif. Ils en subliment la part commune comme ils effacent les indices d’assignation à une tranche d’âge ou à un genre.
Collections
Neuflize OBC ; Centre de Photographie le Château d’Eau
Expositions
U⋂, solo show, Galerie Binome, Paris, 2023
Les yeux dans les yeux, Château de Rentilly, 2022
Laurent Lafolie, Le Révélateur, CIPGP, Centre International de la Photographie du Grand Paris, 2022
Exo endo, Galerie Le Château d’Eau, Toulouse, 2022
Tou, Salon Approche, Le Molière, Paris, 2021
Les images intérieures, La Chapelle des Dames Blanches, La Rochelle, 2020
Publication
Exo endo, monographie, les éditions Lamaindonne & la Galerie Le Château d’Eau, 2022
Laurent Lafolie, OI L’origine des images, 2020
œuvre en 25 panneaux composés de 5 séries de 5 images
pigments sur plaques photopolymères gravées : oxyde de fer noir et poudre de graphite – ponce soie et pigment rouge de cadmium – vert de Brentonico, bleu Milori et suie bistre – terre jaune de Vérone et ocre grise
pigments sur 12 feuilles de washi 3g/m² superposées : oxyde de fer
encadrement en métal peint et verre antireflet – (25x) 26 x 34 cm
tirage unique dans une édition de 3 (+2EA) – 130 x 170 cm
Le cri a précédé la parole articulée. Ainsi, bien avant la figuration, les êtres humains ont d’abord tracé des lignes et des traits sur les pierres et les parois rocheuses, traduisant par là-même leur besoin de s’exprimer. L’origine des images évoque ce geste élémentaire à partir d’images aux sujets intemporels issus d’un environnement commun : le ciel, l’eau, la terre… Un ensemble composite en 25 panneaux, par séries de cinq comme les cinq éléments.
Prises avec un smartphone et matérialisées avec des pigments naturels, ces photographies relient deux extrémités temporelles de l’histoire humaine en combinant l’un des premiers médiums utilisé pour créer des représentations au plus commun et contemporain d’entre eux.
Prix du tirage de la collection Florence et Damien Bachelot, 2022
Laurent Lafolie, i|i.04 – Eidolon, 2020
estampe à l’encre blanche et oxyde de magnésium sur verre extra-clair sablé, d’après composition photographique
cadre en métal peint, verre antireflet 2 mm
série de 7 pièces uniques – 47 x 38 cm
Laurent Lafolie, i|i.04 – Eidolon, 2020
estampe à l’encre blanche et oxyde de magnésium sur verre extra-clair sablé, d’après composition photographique
cadre en métal peint, verre antireflet 2 mm
série de 7 pièces uniques – 47 x 38 cm
Laurent Lafolie, i|i.04 – Eidolon, 2020
estampe à l’encre blanche et oxyde de magnésium sur verre extra-clair sablé, d’après composition photographique
cadre en métal peint, verre antireflet 2 mm
série de 7 pièces uniques – 47 x 38 cm
Laurent Lafolie, i|i.04 – Eidolon, 2020
estampe à l’encre blanche et oxyde de magnésium sur verre extra-clair sablé, d’après composition photographique
cadre en métal peint, verre antireflet 2 mm
série de 7 pièces uniques – 47 x 38 cm
Laurent Lafolie, i|i.04 – Eidolon, 2020
courtesy Galerie Binome
série de 7 pièces uniques – 47 x 38 cm
estampe à l’encre blanche et oxyde de magnésium sur verre extra-clair sablé
d’après composition photographique
cadre en métal peint, verre antireflet 2 mm
Laurent Lafolie, série i|i.04 – Eidolon, 2020
vue d’ensemble – série de 7 pièces uniques
Laurent Lafolie, i|i.04 – Eidolon, 2020
courtesy Galerie Binome
série de 7 pièces uniques – 47 x 38 cm
estampe à l’encre blanche et oxyde de magnésium sur verre extra-clair sablé
d’après composition photographique
cadre en métal peint, verre antireflet 2 mm
Laurent Lafolie, i|i.04 – Eidolon, 2020
estampe à l’encre blanche et oxyde de magnésium sur verre extra-clair sablé, d’après composition photographique
cadre en métal peint, verre antireflet 2 mm
série de 7 pièces uniques – 47 x 38 cm
Le terme Eidolon est issu du grec ancien qui évoque notamment le fantôme, le simulacre, la ressemblance. Par extension il peut aussi renvoyer au masque dont la figure fictionnelle, fantasque et parfois fantomatique est, tel le voile, un espace propice à la projection.
Pour ces œuvres, Laurent Lafolie a d’abord composé des silhouettes en superposant des photographies de visages et d’éléments naturels (végétaux, minéraux etc…). Les nouvelles images ont ensuite été gravées sur des plaques pour l’impression taille-douce. En lieu et place des traditionnels papiers et encres noires, Lafolie a substitué des lames épaisses de verre sablé et de l’encre à l’huile blanche additionnée d’oxyde de magnésium. L’écart entre le blanc du verre dépoli et celui de l’encre, ainsi que l’épaisseur du verre conjuguée à l’orientation de la lumière présente dans la pièce, permettent, comme le jeu du masque, une possibilité de lecture et d’interprétation multiple.
Laurent Lafolie, Tou, 2020
triptyque
9 estampes sans encre sur papier carbone (3 x 3 feuilles superposées)d’après photographies à la chambre 4×5
cadres en métal peint, verres antireflet 2 mm – 3 x 40,5 x 30,5 cm
pièce unique dans une édition de 3 (+2EA)
Laurent Lafolie, Tou, 2020
triptyque
9 estampes sans encre sur papier carbone (3 x 3 feuilles superposées)d’après photographies à la chambre 4×5
cadres en métal peint, verres antireflet 2 mm – 3 x 40,5 x 30,5 cm
pièce unique dans une édition de 3 (+2EA)
Laurent Lafolie, Tou, 2020
triptyque
9 estampes sans encre sur papier carbone (3 x 3 feuilles superposées)d’après photographies à la chambre 4×5
cadres en métal peint, verres antireflet 2 mm – 3 x 40,5 x 30,5 cm
pièce unique dans une édition de 3 (+2EA)
Laurent Lafolie, Tou, 2020
triptyque
9 estampes sans encre sur papier carbone (3 x 3 feuilles superposées)d’après photographies à la chambre 4×5
cadres en métal peint, verres antireflet 2 mm – 3 x 40,5 x 30,5 cm
pièce unique dans une édition de 3 (+2EA)
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Détail Laurent Lafolie, Tou, 2020
Médium de prédilection, la figure traverse la pratique de l’artiste depuis des années et constitue une archive de laboratoire, objet d’un remaniement sans fin. Des entrelacs de portraits où les identités se dissolvent, s’absorbent, se compensent, et reforment l’image de tout un chacun, en creux.
« Tou » est un portrait en trois profils moins un. Ainsi conçu par addition et soustraction de points du vue, il compose ce qui n’est « pastout », allusion au concept lacanien. Un propos que développe aussi la matérialité des tirages, réalisés en photogravure sur papier carbone. Le portrait se révèle en creux, dans l’empreinte de la matrice laissée par soustraction de matière, et dans la vibration des feuilles superposées.
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
vue d’exposition – Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
projet évolutif, multiples tirages au platine palladium sur washi tenguiyôshi 20 × 25 cm
(papier composé de fibres de kozo 3,6 g/m2)
d’après l’archive de portraits réalisés par l’artiste à la chambre 20 x 25
structure suspendue, joncs de carbone, fils de nylon
pièce unique sur mesure
Laurent Lafolie, Missingu, 2010-21
vue d’exposition Les images intérieures, La Chapelle des Dames Blanches à La Rochelle, 2019
Laurent Lafolie, Tou, 2020
triptyque
9 estampes sans encre sur papier carbone (3 x 3 feuilles superposées)d’après photographies à la chambre 4×5
cadres en métal peint, verres antireflet 2 mm – 3 x 40,5 x 30,5 cm
pièce unique dans une édition de 3 (+2EA)
Missingu est un projet évolutif composé d’un nombre variable de portraits issus de la collection de l’artiste et restitués sur un papier japonais de 3,6 g/m2 dont l’aspect, proche du voile et de sa transparence, les place au seuil de la visibilité. L’extrême légèreté des tirages les rend également très sensible au déplacement de l’air dans l’espace, de telle sorte que l’installation se met en mouvement lorsqu’une personne s’approche. La forme et l’envergure des structures sont conçues selon la configuration des lieux, dans un jeu de superposition flottante des tirages. Les points de vue multiples au travers des installations composent alors une foule qui vous hypnotise, la délicatesse du support étant inversement proportionnelle à l’intensité des regards.
En 2021, pour la salon Approche, Laurent Lafolie développe un Missingu* en forme de colonne, tel les totems aux figures protectrices qui se dressent au seuil des sanctuaires ou à l’entrée des maisons. Une forme de tribu muette, communauté de regards, dont chacun pourra faire sa représentation mythique, l’emblème des êtres choisis.
*Missingu est un mot japonais, anglicisme issu du verbe to miss.
Laurent Lafolie, sans titre 2, série Phainesthai, 2016
édition de 5 – 200×160 cm
180 impressions Piezography® sur papier washi kozo 20g/m2
encadrement en hêtre peint blanc
projet de résidence : Fresh Winds, Islande
Laurent Lafolie, sans titre 1, série Phainesthai, 2016
édition de 5 – 200×160 cm
180 impressions Piezography® sur papier washi kozo 20g/m2
encadrement en hêtre peint blanc
projet de résidence : Fresh Winds, Islande
Laurent Lafolie, sans titre 1 (détail), série Phainesthai, 2016
édition de 5 – 200×160 cm
180 impressions Piezography® sur papier washi kozo 20g/m2
encadrement en hêtre peint blanc
projet de résidence : Fresh Winds, Islande
Laurent Lafolie, sans titre 1 (détail), série Phainesthai, 2016
édition de 5 – 200×160 cm
180 impressions Piezography® sur papier washi kozo 20g/m2
encadrement en hêtre peint blanc
projet de résidence : Fresh Winds, Islande
Laurent Lafolie, série Phainesthai
vue d’exposition Les images intérieures, La Chapelle des Dames Blanches à La Rochelle, 2019
Phainesthai, en grec ancien, c’est (l’acte d’) apparaître. Cette question de l’émergence de l’image, d’un mouvement, d’un état en devenir, traverse tout le travail de Laurent Lafolie.
Dans cette série, des portraits d’hommes et de femmes sont tirés en grand format au dos de petits carrés de papier en fibre de kozo, un washi (wa-shi, littéralement papier japonais) extrêmement fin et fibreux. L’impression sur l’envers confère aux tirages des nuances de gris très clairs, permettant d’appréhender l’image dans toute son évanescence. Les visages vacillent au gré des mouvements du spectateur et des courants d’air qui soulèvent les feuillets ; leur unité se dérobe alors en de multiple facettes. Moins les choses se donnent à la vue, plus nous sommes incités à composer avec les fragments donnés : faire à partir de ce qui échappe et qui manque. Un acte de conscience qui convoque l’expérience d’un ensemble de phénomènes sensibles.
Phainesthai, sans titre #1 – vidéo 2 min 30 & sans titre #1 (détail) – vidéo 1 min 14, exposition Bazaar Art Jakarta 2016 / Lawangwangi, Jakarta, Indonésie, ao. 2016
Phainesthai, sans titre #2 – vidéo 0 min 7, exposition Phainesthai, Galerie Binome, Paris, se-oc. 2016
Laurent Lafolie, 1956.30, 2023
30 plaques d’acier émaillé – 14×14 cm
d’après des photographies de Colette Defives
encadrement bois peint et fond peint
pièce unique – 111 x 95 cm
Laurent Lafolie, 1956, 2016, courtesy Galerie Binome
D’après les photographies de Colette Defives
édition de 7 (+2EA) – 174 x 126 cm
117 impressions Piezography® sur washi kozo
cadre bois, teinté, ciré, verre anti-reflet
Laurent Lafolie, 1956 (détail), 2016
D’après les photographies de Colette Defives
édition de 7 (+2EA) – 174 x 126 cm
117 impressions Piezography® sur washi kozo
cadre bois, teinté, ciré, verre anti-reflet
Laurent Lafolie, 1956 (détail), 2016, courtesy Galerie Binome
D’après les photographies de Colette Defives
édition de 7 (+2EA) – 174 x 126 cm
117 impressions Piezography® sur washi kozo
cadre bois, teinté, ciré, verre antireflet
La série 1956 provient d’une archive épargnée de la déchetterie et confiée à Laurent Lafolie il y a près de 15 ans, une boîte de négatifs de deux cents portraits d’identité réalisés en 1956 par la photographe Colette Defives qui exerça son métier dans le nord de la France. Pour ce moment qui reste exceptionnel dans le milieu des années 50, le commanditaire du portrait se présente au rendez-vous sous ses meilleurs atours. Cet ensemble est représentatif d’une communauté vernaculaire et d’une époque, les attributs esthétiques et vestimentaires traduisant une appartenance à une classe sociale. Le soin avec lequel Colette Defives considère ses clients et les regarde s’adosse aussi à un protocole strict (position des épaules, du menton…). Celui suivi par Laurent Lafolie lui répond en hommage : l’étalonnage du presque noir au presque blanc matérialise le passage du temps, entre affirmation d’une présence et horizon de la mort, mémoire et oubli, une archive étirée dans le temps présent.
Depuis 2011, Laurent Lafolie a réalisé plusieurs installations de dimensions muséales pour cette archive. Les œuvres se déploient également sur différents supports. Pour cette dernière création, les trente portraits ont été tirés sur des plaques d’acier émaillé selon une pratique couramment utilisée au Portugal pour orner les tombes avec les portraits des disparus.
Collection Neuflize OBC
Prix du tirage de la collection Florence et Damien Bachelot, 2022
Expositions
U⋂, solo show, Galerie Binome, Paris, 2023
La photographie à tout prix, BnF – Bibliothèque nationale de France, Paris, 2022
Exo endo, solo show, Galerie Le Château d’Eau, Toulouse, 2022
Les images intérieures, solo show, Chapelle des Dames Blanches, La Rochelle, 2019
Espace f, Matane, Canada (Québec), 2017
Mettre en ligne, Galerie Binome, Paris, 2017
L’Atelier, Nantes, 2016
Phainesthai, solo show, Galerie Binome, Paris, 2016
Lawangwangi Creative Space, Bandung, Indonésie, 2016
Grande Plage, Biarritz, 2014
Usine Utopik, Tessy-sur-Vire, 2012
De l’invisibilité à la disparition, EPFCL, Tarbes, 2012
La Commanderie, Lacommande, 2011/2012
Le Regard du Cygne, Paris, 2011
Maison des Pyrénées-Atlantiques, Paris, 2011
Publication
Exo endo, monographie, Les éditions Lamaindonne & la Galerie Le Château d’Eau, 2022
Laurent Lafolie, sans titre 1, série Ab-, 2016, courtesy Galerie Binome
80 x 65 cm – édition de 5 (+2EA)
tirage platine-palladium sur soie naturelle
cadre en érable, verre anti-reflet
Laurent Lafolie, sans titre 2, série Ab-, 2016, courtesy Galerie Binome
80 x 65 cm – édition de 5 (+2EA)
tirage platine-palladium sur soie naturelle
cadre en érable, verre antireflet
Laurent Lafolie, sans titre 3, série Ab-, 2016, courtesy Galerie Binome
80 x 65 cm – édition de 5 (+2EA)
tirage platine-palladium sur soie naturelle
cadre en érable, verre anti-reflet
Laurent Lafolie, sans titre 4, série Ab-, 2016, courtesy Galerie Binome
80 x 65 cm – édition de 5 (+2EA)
tirage platine-palladium sur soie naturelle
cadre en érable, verre antireflet
Laurent Lafolie, sans titre 1, série Ab-, 2016, courtesy Galerie Binome
vue de l’exposition « Phainesthai », Galerie Binome, 2016
Laurent Lafolie, sans titre 3, série Ab-, 2016, courtesy Galerie Binome
vue de l’exposition « Phainesthai », Galerie Binome, 2016
Laurent Lafolie, sans titre 4, série Ab-, 2016, courtesy Galerie Binome
vue de l’exposition « Phainesthai », Galerie Binome, 2016
En linguistique, « ab- » est un préfixe rattaché aux notions d’éloignement et de séparation. En titre de cette série, il renvoie principalement à l’absence de quelqu’un ou de quelque chose.
Lors d’une résidence de création en juin 2016 en Indonésie, Laurent Lafolie a photographié le visage de femmes. Portraits qu’il a ensuite tiré au platine-palladium* sur un voile de soie, quasi-transparent. À peine perceptible, la représentation du visage aborde l’intangible et l’abstraction. Écartant la notion du voile dans son rapport au religieux, Laurent Lafolie s’intéresse à celle abordée en philosophie et en psychanalyse : un espace imaginaire et symbolique. Dans le langage (déchirer le voile, dévoiler, lever le voile…) et les sociétés, cette notion a été primordiale dès son origine dans le rapport que nous entretenons avec nous-même et les autres. Si le voile tend à cacher, altérer, ou nous séparer de la réalité/vérité de quelque chose, il est aussi un espace propice à la projection : sur le voile se peint l’absence (Jacques Lacan).
* Le procédé platine-palladium est une technique de tirage par contact dont les qualités sont à la fois visuelles et tactiles. L’aspect et le toucher sont proches de ce que peut offrir une gravure.
Laurent Lafolie, Métonymie I, 2015
é́dition de 5 (+2EA) – 5x 30×40 cm
impressions Piezography® sur washi kozo, cadres chêne
Laurent Lafolie, Métonymie I, 2015
é́dition de 5 (+2EA) – 5x 30×40 cm
impressions Piezography® sur washi kozo, cadres chêne
Laurent Lafolie, Métonymie I (détail), 2015
é́dition de 5 (+2EA) – 5x 30×40 cm
impressions Piezography® sur washi kozo, cadres chêne
Laurent Lafolie, Métonymie I (détail), 2015
é́dition de 5 (+2EA) – 5x 30×40 cm
impressions Piezography® sur washi kozo, cadres chêne
Pour Métonymie I, Laurent Lafolie a effectué des prises de vues dans le désert des Bardenas Reales, paysage unique du nord de l’Espagne – visuellement proche de la Monument Valley (Colorado) – constitué de formations rocheuses dues à l’érosion. Laurent Lafolie érode au sens figuré ses images en y appliquant le filtre Photoshop « antipoussière » puis les organise en pile, créant une équivalence symbolique entre la sculpture donnée à voir et les monts Bardenas appréhendés comme strates de
poussière.
Laurent Lafolie, sans titre 3, série Per/son, 2012
édition de 7 (+2EA) – 40×41 cm
impressions Piezography® sur papier calque noir
cadres bois teintés et cirés, verres antireflet
projet de résidence : La Capsule, Le Bourget
Laurent Lafolie, série Per/son, 2012, courtesy Galerie Binome
vue de l’exposition « Phainesthai », Galerie Binome, 2016
Avec la série Per/son, la perception visuelle est poussée dans ses retranchements. Laurent Lafolie crée des images au seuil de l’invisible. En fonction de l’éclairage du lieu d’exposition et du point de vue du spectateur, entre matité du papier et brillance de l’encre noire, on discerne un visage tantôt en positif, tantôt en négatif. Le titre Per/son renvoie au rapport de filiation (Père/fils) et à la signification ontologique du mot personne : il évoque tantôt la présence, tantôt l’absence d’un individu par le truchement du masque.
Laurent Lafolie, /o.sti.’na.to/, 2012
édition de – 8x 30×24 cm
impressions UV sur verre extra-clair flammé, console en médium
projet de résidence : La Capsule, Le Bourget
Le terme « ostinato » est un procédé de composition musicale qui consiste à répéter obstinément une formule rythmique, mélodique ou harmonique. C’est encore le titre éponyme du roman de Louis-René des Forêts qui aborde l’écriture par fragments de l’unité d’une vie, une partition sur l’obstination des souvenirs d’enfance et d’images parcellaires.
La série /o.sti.’na.to/ décline des portraits en séquence, en jeux de répétitions et de déformations. La
transparence des plaques de verre et le recours au flou perturbent la vue, le regard oscille entre réminiscence, sentiment de déjà-vu et image latente à découvrir.
Laurent Lafolie, Y, 2015
é́dition de 5 (+2EA) – 40×30 cm
impressions Piezography® sur washi kozo, cadres bois peints
projet de résidence : Gallery JM, Corée du Sud
Laurent Lafolie, Y (détail), 2015
é́dition de 5 (+2EA) – 40×30 cm
impressions Piezography® sur washi kozo, cadres bois peints
projet de résidence : Gallery JM, Corée du Sud
Cette série de photographies des yeux de l’artiste a été réalisée au moment d’une séparation. Le Y
qui reprend l’axe du regard entravé, est une mise en présence, un face à face entre soi et l’autre. Alors que les yeux ont été floutés, plus on se rapproche des images et plus ce qui est porté à notre vue devient confus.
C’est le concept même de regard, en ce qu’il conçoit de réciprocité, qui finit par disparaître.