Approche, salon photographique

photo fair - solo show

07/​11 - 10/​11/​19
Le Molière, 40 rue de Riche­lieu, Paris 1er

« ce qu’il reste des vagues »

En montagne, en forêt, au plus près de l’eau, Anaïs Boudot marche, parcou­rant des terri­toires pour y glaner des maté­riaux d’images. Entre quête mystique et mission photo­gra­phique, sa démarche se pour­suit dans l’ate­lier où, en artiste-alchi­miste, elle pour­suit son expé­rience des éléments natu­rels. Là, dans l’ex­plo­ra­tion tech­nique du tirage gela­tino-argen­tique sur verre, elle fait la part belle au geste, accueille l’ac­ci­dent. Et dans le noir surgit la lumière d’or, d’ar­gent, mais encore l’éclat et le bris. Seules ou en polyp­tyques, ses images d’une grande maté­ria­lité solli­citent la percep­tion. Le regard s’im­misce dans des inter­stices réels ou repré­sen­tés, fait le lien entre ces failles tempo­relles, une vague se déroule puis se retire.
Présenté au Salon APPROCHE, « ce qu’il reste des vagues » réunit trois corpus d’images énig­ma­tiques, hors du temps et au plus proche du ressen­tir. La série La noche oscura a été réali­sée en Sierra espa­gnole dans le cadre de sa rési­dence à la Casa de Velaz­quez et pour­sui­vit en France pour la partie Epilogue. Les séries Le reste des vagues et Un rayon dans cette mer sur une lune ont été conçues en rési­dences de créa­tion à Bilbao Arte. En tirage unique, ses œuvres abordent en photo­gra­phie le proces­sus d’ap­pa­ri­tion de l’image.

unique­ment sur rendez-vous : renseignements

 

Anaïs Boudot walks; on a mountain, in a forest, as close to water as possible, wandering territories to glean materials she will then use to create images. Halfway between a mystical quest and a photographic mission, her approach continues in the laboratory where, as an alchemist-artist, she extends her experiences with natural elements. Within that technical exploration of analogue printing on glass, she gives prominence to movement and welcomes accidents. And then, in darkness, light suddenly appears, golden or silver, but also bright slivers and breakage. Alone or as polyptychs, her images possess great materiality and attract perception. The gaze interferes with real or represented interstices, makes the connection between these temporal rifts; a wave unfolds, and then withdraws. For APPROCHE, « ce qu’il reste des vagues » (what’s left of the waves) gathers three corpuses of enigmatic images that are out of time and closer to feeling. La noche oscura series was created in the Spanish Sierra through her residency at Casa de Velazquez, and continued in France for the Epilogue part. Whereas Le reste des vagues and Un rayon dans cette mer sur une lune series were made in Bilbao Arte Residency. These unique gelatin silverprints question the process of appearance of the image in photography.

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