Encore un peu, exposition personnelle de Thibault Brunet à la Galerie Binome du 5 octobre au 25 novembre, explore l’appréhension d’une fin du monde, dans des jeux d’inventaires de la dernière heure : maquettes de stations essence en passe de disparaître, portraits de nuages à l’ère d’une météo fabriquée, concrétion d’images de falaises. Si formellement son travail de modélisation le rapproche de la sculpture, ses images brouillent la distinction entre dessin, peinture et photographie.
Brunet a développé un mode exploratoire qui le pousse à créer et investir de nouveaux espaces virtuels, à défricher les potentialités des techniques contemporaines et à observer et anticiper les formes surgies de notre monde dématérialisé. Ce qui frappe pourtant depuis ses débuts, c’est la rêverie, l’humeur contemplative et mélancolique qui planent sur ses images.
Extrait du texte d’exposition « Paradoxes de l’éther » par Sonia Voss