Dans l’histoire du génocide arménien, la rareté des documents photographiques d’époque a joué en faveur du négationnisme. S’ajoute au XXIème siècle, la disparition des derniers témoins rescapés. S’intéressant aux questions du déni et de la disparition, la photographe Pascaline Marre a entrepris en 2004 une réflexion sur les traces et la place du génocide arménien dans l’histoire et l’inconscient collectif. Pendant dix ans, de la Turquie à l’Iran, elle a remis en image l’effacement de l’histoire par l’absence, le vide et la transformation. Une écriture photographique évocatrice « pour révéler ce qui n’est plus, ce qui a vécu et qu’on ne peut plus chérir, visiter ou transmettre ».
Pascaline Marre, Ani, église Saint-Sauveur, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet
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