Pascaline Marre

FANTÔMES D'ANATOLIE

Pascaline Marre, Ani, église Saint-Sauveur, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Ancherti, environs de Kemaliye, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Ani, l’Akhourian, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Ani, l’oiseau dans la cathédrale, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Arapkir, hammam Elmasik, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Arapkir, la mainson du prêtre, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Arapkir, mainson abandonnée, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Diyarbakir, église Surp Giragos, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Euphrate depuis Agin, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Istanbul, hôpital arménien, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Kayseri, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Keserik, environs d’Elzig, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Malatya, cimetière arménien, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Ordu, maison abandonnée, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Salkimli, environs de Kemaliye, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Samandag, Cilicie, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Tomarza, église Surp Boghos Bedros, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Pascaline Marre, Vakifli, village arménien, la canne, série Fantômes d’Anatolie, 2004-14, courtesy Galerie Binome
édition de 11 (+1EA) – 50×50 cm – édition de 7 (+1EA) – 70×70 cm
tirage encre pigmentaire sur papier Hahnemühle
contrecollage aluminium, encadrement chêne clair, verre anti-reflet

Le travail de Pascaline Marre explore la disparition, réelle et imaginaire, historique ou fantasmée. Si ses sujets au long cours vont à la rencontre de l’autre dans une tradition documentaire et sociologique, son écriture photographique reste profondément personnelle et intimiste.
Pendant dix ans, de la Turquie aux confins de l’Iran, elle a remis en image l’effacement de l’histoire par l’absence, le vide, et la transformation. Elle opte pour une écriture photographique évocatrice afin de révéler ce qui n’est plus, ce qui a vécu, et qu’on ne peut plus chérir, visiter ou transmettre. En 2015, ce travail a fait l’objet de deux expositions monographiques, « Fantômes d’Anatolie » au Centre du Patrimoine Arménien (Valence) et ArméniÉe à la Galerie Binome (Paris). Il a également intégré les expositions du Mémorial de la Shoah et de la Mairie du XIIIème à Paris, consacrées au Centenaire du génocide Arménien.

« Longtemps, le corpus photographique sur le génocide des Arméniens s’est limité à de rares images, contemporaines de l’événement lui-même. [..] Les images du passé, femmes et enfants décharnés, icônes de souffrance reproduites d’ouvrages en brochures, formèrent ce socle de représentation collectives indispensables à la remémoration publique d’un fait tombé dans les oubliettes de l’histoire. […] Durant les années 2000, un à un les derniers survivants se sont éteints. Besoin s’est fait sentir, pour rester en lien avec un passé de plus en plus lointain, d’aller au-delà de la reproduction invariable des images originelles.”

[extraits-texte] Anouche Kunth, chercheuse CNRS, introduction au livre Fantômes d’Anatolie, regard sur le génocide arménien de Pascaline Marre, éditions Escourbiac, mars 2015

En savoir plus : exposition ArméniÉe

Diplômée en histoire de l’art et de la photographie en France et aux États-unis, Pascaline Marre vit et travaille à Paris. Son travail explore la disparition, réelle et imaginaire, historique ou fantasmée. Si ses sujets au long cours vont à la rencontre de l’autre dans une tradition documentaire et sociologique, son écriture photographique reste profondément personnelle et intimiste.

Ses recherches l’ont successivement conduite dans la France rurale (Les Bonales, paysans du Quercy blanc, sélection du prix de la Fondation Bleustein-Blanchet, 2001), à La Courneuve, au Liban, en Arménie et en Turquie, et plus intimement dans la maison de famille de son enfance. La série Nos maisons de famille, présentée au festival Voies Off pendant les Rencontres d’Arles en 2009, est publiée aux Éditions de La Martinière en 2012 avec un texte d’Anne Wiazemsky. En 2014, elle achève le travail mené depuis 2004 sur le génocide arménien avec la série Fantômes d’Anatolie, le film (2014) et le livre (2015) éponymes.

Pendant dix ans, de la Turquie aux confins de l’Iran, elle a remis en image l’effacement de l’histoire par l’absence, le vide, et la transformation. Elle opte pour une écriture photographique évocatrice afin de révéler ce qui n’est plus, ce qui a vécu, et qu’on ne peut plus chérir, visiter ou transmettre. En 2015, ce travail a fait l’objet de deux expositions monographiques, Fantômes d’Anatolie au Centre du Patrimoine Arménien (Valence) et « ArméniÉe » à la Galerie Binome (Paris). Il a également intégré les expositions du Mémorial de la Shoah et de la Mairie du XIIIème à Paris, consacrées au Centenaire du génocide Arménien.

FANTÔMES D'ANATOLIE - solo show

Galerie Regard Sud, Lyon
20/04 - 08/08/17

1915 - 2015 Centenaire du génocide arménien

Mairie du XIII, Paris
09/2015

Le Génocide arménien de l'Empire ottoman

Mémorial de la Shoah - Paris
09/15

Arméniée - solo show

Galerie Binome, Paris IV
12/06 - 24/07/15

Projections du film Fantômes d'Anatolie

parcours Hors les murs de la YIA
Paris, octobre 2014
Poët-Laval,
06/15

Fantômes d'Anatolie

Centre du patrimoine arménien, Valence
05/15

Le Génocide des Arméniens de l'Empire ottoman dans la grande guerre

Cent ans de recherche, Photographier après
Colloque international, Paris
03/15

Fantômes d’Anatoli - edition

Éditions Escourbiac, Paris
2015

Ensemble #2 - group show

Galerie Binome, Paris IV
11/12 - 26/01/13

Nos maisons de famille - solo show

Galerie Binome, Paris IV
02/02 - 03/03/12

Nos maisons de famille - edition

Éditions La Martinière, Paris.
02/12

Mon travail n'intéresse personne - edition

Éditions Husson, Bruxelles
03/11

Bel-Hêtre - group show

Festival Voies Off, Arles
07/09

Armenia - solo show

Galerie Le bleu du ciel, Lyon
09/05

DE LA DIVERSITE DES ARTS / Fantômes d’Anatolie par Hélène Bourguignon - 22/06/15 ' Pour réaliser cette œuvre multiple et ô combien admirable, Pascaline Marre est ainsi partie à la recherche moins d’une approche plasticienne ou d’une technique inédite que d’une chose bien difficile à saisir, l’émotion. '

FRANCE FINE ART / ArméniÉe - 17/06/15

ACTUPHOTO / ArméniÉe de Pascaline Marre à la Galerie Binome - 08/06/15

REPONSES PHOTO / Mes photos n'intéressent personne - 11/12

DECLIC PHOTO / Points de repaire, Pascaline Marre - 05/12

6 MOIS / Nos maisons de famille - 06/02/12 ' La maison est bourgeoise, plantée au cœur d’un petit parc arboré. Gamine, la photographe Pascaline Marre y a passé ses vacances en compagnie de ses grands parents. Aujourd’hui, elle a 39 ans mais son attachement demeure, tout aussi fort. Bientôt, la maison sera vendue. Dans son livre Nos maisons de famille, Pascaline Marre lui signe un adieu poétique. '

FRANCE INTER / La revanche des vieux par Dorothée Barba - 28/01/12

FRANCE 2 ENVOYE SPECIAL / Les maisons de famille - 2012

6 MOIS / Interview, rencontre avec Pascaline Marre par Victoria Scoffier - 01/05/11

TELERAMA SORTIR / Nos maisons de famille

TELERAMASORTIR / ArméniÉe

ART FOR BREAKFAST / ArméniÉe

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