En parallèle de la parution du troisième livre de photographies de Jean-Louis Sarrans, Le jardin sans maître chez Verlhac éditions, l’exposition [enclos photographiques]* revient sur les dernières années de création de l’artiste.
Le projet de Jean-Louis Sarrans est, depuis quelques années, de libérer la photographie de son horizon de reproduction, de l’exposer dans une autre dimension…se rapprochant d’une libre composition picturale.
En retenant, comme il aime à le rappeler, les leçons de Giorgio Morandi, de Niemeyer ou d’Ingmar Bergam, il a choisi, depuis ses premières compositions, de fixer le moins de détails possible dans l’espace circonscrit par ses œuvres.
Aujourd’hui, en inventant la notion « d’enclos photographiques », qu’il définit comme un segment d’espace pur, perceptible mais inaccessible, destiné à recevoir l’émulsion complète d’une pensée, il franchit un pas décisif dans l’autonomie formelle de sa réflexion…
Jean-Louis Sarrans, La tombée du jour, série Le jardin sans maître, 2013, courtesy Galerie Binome
édition de 5 (+2EA) – 97×145 cm
tirage pigmentaire, encadrement boîte blanc, verre anti-reflet
TELERAMA SORTIR / Jean-Louis Sarrans, Enclos photographiques
par Frédérique Chapuis